Les délassements dans le boudoir - Blog de littérature, art, photographie et poésie érotique - Cabinet de curiosités - Boudoir de Mademoiselle k Katrin Alexandre

O! Sainte Putain!

Photos by Mirta Kokalj

 

Kitsch Eden

Coup d'Oeil sur les œuvres du célèbre photographe fashion David Lachapelle aux couleurs chatoyantes et au surréalisme kitchissime, qui a vu passer sous son objectif les plus grandes stars internationales.

 

Sea & Sex & Sun & Sex & Drugs & Rock’n’Roll

Voilà le  cocktail explosif que nous propose Lionel Scoccimaro à la galerie Olivier Robert à Paris jusqu'au 16 Octobre 2010.

"La nouvelle série des GAP (Giant Anal Plug) fait pénétrer une certaine tradition du métier, sculpture en bois tourné, dans un formalisme déviant. Le sensualisme du bois, le mélange des essences, la confrontation au métal, viennent coller un maelström de référents, balançant du pendule à la toupie en passant par le sex toy. L’enfant s’amuse, l’adulte… aussi, et le vieux sage occultiste cherche les révélations. En un objet surdimensionné, il décrit la vie et dévoile ce qui est caché, ou enfoui, en chacun de nous."

"Pour SMYT (Show Me Your Tits), c’est la sexualité comme forme de rébellion sociale qui est traitée en forme de voyeurisme brut. Saisie de l’instantané due au polaroïd, revendication profonde d’un féminisme décomplexé, c’est toute l’histoire de la libération sexuelle héritée des années 1960 qui se retrouve dans cette accumulation d’images de femmes montrant leurs seins en public. Lionel Scoccimaro combine alors sphère privée et publique, lie une histoire personnelle à une dimension socio-politique et fait de la pauvreté du matériau un compte-rendu de performance.Dans ces deux dernières pièces, il semble ainsi interroger l’ambiguïté permanente qui ronge nos cultures occidentales, ce puritanisme exacerbé face à l’hypermédiatisation pornographique, où l’accessibilité absolue du sexe se confronte à un tabou qui tente de le maintenir dissimulé."

Sublime danse des peaux

Sex in Technicolor

 

 

Photos de David Benjamin Sherry

L'@eil érotique de @Lobbiaz

On découvre même des photographes sur Twitter, et Lobbiaz est une de mes dernières belles découvertes  tant pour ses photographies sophistiquées et sensuelles que pour les explorations  photographiques (souvent érotiques, mais pas que)  qu'il partage sur son blog. 

"J’aime l’idée qu’on ne se cantonne pas à un style, un support, une idée, une trame… On trouve de l’argentique, du pola, des portraits et des expériences."

J'aime particulièrement sa manière d'y séquencer ses photos sélectionnées en fonction de la couleur, de la composition ou d'un tout autre point d'achoppement.

Pour moi qui aime aussi les mots, c'est un plaisir de le lire, car chose rare pour un photographe, il est plutôt loquace! Il parle de son regard, de ses choix, ses expérimentations,  ses fascinations, ses images qui le hantent et l'inspirent...

"Et puis en me penchant, je me suis heurté à d’autres types de chaleurs, plus lancinantes. De la fascination à ce tu ne « m’attraperas jamais » fantomatique, j’ai goûté à la torpeur, comme un rayon. Un rayon noir qui s’est abattu quand les yeux ont croisé les yeux…"

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De la photo de charme...

"Les gens ignorent qu’une image est le résultat d’un processus de création dont un des objectifs est de créer un regard, une manière de voir, une posture. Parmi ces procédés de création, certains s’appellent des ‘codes’. Et dans les codes de la photo de charme, parfois il existe le côté voyeur. On vous fait croire que vous volez l’image d’une fille. On vous le fait croire dans la photo mais en vrai, la fille joue la fille dont on vole une image. Différence entre voyeurisme réel et photo de genre : le voyeurisme est une intrusion non autorisée, non consentie. Il est donc moralement abject et de mauvais goût."

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De la nudité...

"J’aurais bien abordé la question de la nudité, du comment on la rend. Mais une phrase de l’auteur dans un mail tout frais ne cesse de tourner dans ma tête : « Que dire, mes photos ne sont pas des nus. Ce n’est pas de la photo de nu. Le corps est présent dans sa nudité, mais elle est si accessoire qu’on l’oublie, en tout cas je l’espère »…Du coup, je laisse volontairement la question en suspens. Qui sait si quelqu’un y répondra."

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Des filles et modèles...

"Or moi, contrairement à ce que pensent certains, ce sont les photos qui me font rêver, ou baver… Je ne dirais pas que je n’aime pas y regarder les filles mais vraiment : la fille parfaite sur la photo la plus laide n’arrivera jamais à la cheville de la fille la plus laide sur la photo la plus belle. Sûr ! J’ai donc renoncé à écrire sur ce modèle. Parce que je n’arrive pas à traverser les extases reçues face à sa gueule d’ange, à les mettre en mot ensuite. Espiègle, belle, douce allure, naturelle : elle me tue tout court."

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De la p(l)eine ombre de ton corps…

"La pleine ombre sur ton corps trouble. Les marées du soir. La pénombre dans les axes et les nuances de ton corps trouble les distances qui séparent mes yeux de ces horizons. Les fuites sont plus amères et suaves quand la lumière a filtré dans le marre. Démarrer.

La plaine ombrée de ton corps est devenue comme tendre encore plus. Sous le prétexte judicieux que mes yeux prennent à mes doigts les idées qui leur manquent pour y voir plus clair, plus net. « Des coinstots bizarres« . Je te touche je te vois. La beauté incarcérée dans de sombres hallos. Des marais remontés.

La peine ombre aux méandres de ton corps des emportées. Un voyage. Tel qu’il marinait
Aucune ombre agée. Dans l’ombre le noir joue."

Lobiaz, un poète-photographe  "flegmatique impétueux"  à suivre de toute urgence!

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Partir d'une photo qui sidère, puis une séquence entre sol (dur, mouvant) et ciel...

 

 

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Le site de Lobbiaz

Le blog de Lobbiaz

La galerie Flickr de Lobbiaz

Son groupe Eros de Luxe

Histoires d'eau

 

Photos by Daniel Southard

Je te baise de rouge...

Photos by Yula Gorodinski

Et découvrez le site Envie de ROUGE

Luxuriances sensuelles

Je découvre par hasard la vidéo de l'artiste  Pipilotti Rist "Homo Sapiens Sapiens"

Clip de Pipilotti rist Homo sapiens sapiens

Une merveille onirique et d'une sensualité à fleur de peau.

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Et quelques images du clip

 

 

 

L'attente

Pures Merveilles Photographiques à découvrir chez Liliroze

Boudoir Chinois

Lire une brûlante lettre d'amour...

Se délasser nonchalamment, s'abandonner aux fumeries de l'Opium...

Rêver...

Découvrez le Pekin nostalgique de Yin Xin

Callipyges et fetichisme

Les dessins de Namio Harukawa, artiste japonais sont vraiment impressionnants. Adepte du "face-sitting" et de la domination féminine, il met en scène de voluptueuses femmes écrasant entre leurs énormes fesses les visages de petits hommes, qui pratiquent goulûment cunni et anulingus.

Les amateurs pourront en voir plus sur le livre de Stéphane Blanquet aux éditions "United Dead Artists" qui consacre un premier ouvrage officiel à Harukawa avec "32 pages d'étouffements XXXL".

Lire aussi un texte suggestif (et illustré) de Jorge et voir quelques images de l'oeuvre ici.

Jeux de masques... et de cochon

Univers extravagants de David M. Bowers, qui officie en Maître baroque étrange et contemporain...

Découvrez ces scènes de genre dans un esprit Renaissance, revisitées à la manière symboliste et surréaliste...

Suburban Taboo

Artificial love

Bird of a feather

The pig Walker

Evanescences

L'artiste Andy Julia  me fait rêver à un univers hors du temps, aux lumières somptueuses... Je deviens alors peut-être une de ces femmes mysterieuses d'un autre siècle, libertines et sublimes, parées d'étoffes luxueuses, sorties d'une écrin precieux...

Vous pouvez le découvrir sur son site  et dans cet album rare et troublant " Libertines" aux Editions Ragage.

"Andy Julia commence très tôt à photographier, au sein de l’école des Beaux-Arts où il découvre la "magie" photographique. Ses débuts sont marqués par une approche toute particulière et intimiste du corps et de l’entité féminine. N’ayant au départ photographié qu’un seul et même modèle, Andy Julia nous concède avec force des images où le personnage est idéalisé, évanescent et libérateur ; semblable à l’image que l’on peut se faire d’un être ou d’un amour parfaits."

Katrin Alexandre

Une légère touche d'Hamilton....

Il n'a cessé de poursuivre la quête de l'innocence et de célébrer la douceur de l'existence à travers ses photographies, souvent jugées trop "fleur bleue" ou "romantiques à l'eau de rose", et rejetées par le milieu professionnel. Pourtant, David Hamilton a inventé "un style" qui fit scandale dans les années 70. Son influence sur la mode est incontournable. Les éditions la Martinière lui rendent hommage en publiant une retrospective de son oeuvre "David Hamilton".

On redécouvre alors une esthétique hamiltonienne qui a pour obssession les adolescences solaires, libres et romantiques. Des jeunes filles en fleur, courant sur la plage ou dans les champs, ou des décors de romances érotiques. On découvre aussi des oeuvres moins connues, telles ces natures mortes diaphanes et légères.

Rappelons que c’est en illustrant la célèbre chanson de Leonard Cohen, "Suzanne", qu’il invente son style fait de fleurs, de dentelle, de chapeaux et de jeunes filles nues. En 1969, il publie son premier livre, Rêve de Jeunes Filles, avec un texte d’Alain Robbe-Grillet. Aujourd'hui, ses lolitas suscitent toujours autant le désir et un parfum de scandale...

Une revanche pour ce photographe  qui se reconnait entre mille autres.

Voir Le site de David Hamilton

La première fois

Pour la photo, et rien que pour la photo...

J'ai découvert un nouveau terrain où assouvir mon gôut des belles photos, dans tous les thèmes, et notamment en ce qui concerne le nu erotique. C'est sur zyeuter.com, une communauté où chacun peut publier ses photos pour y avoir des commentaires. J'y ai crée un une galerie pour m'amuser. Entre photos amateurs et professionnelles, il y a de quoi passer de bons moments...

J'ai adoré, par exemple l'univers étrange et poétique de ce photographe belge, Carl Rymenams

Galerie d'art

Sur le site Le portillon, à découvrir la galerie Bonobo avec une brochette d'artistes hors du commun...

Le mail-art pornno de De Jonckheere

Alain François fait du detournement du web porno

Les collages numeriques de Celine Guichard

La sexy geometrie de Anne Esperet

Les nus sur polaroids d'Olivier Broise

Androgyne

Le New-Yorkais Bobby Neel Adams fait de "la chirurgie photographique" qui permet de modifier les photos par le découpage et le collage; c'est somme toute une technique de photomontage. Il a découpé ainsi des corps de femmes et d'hommes pour les fusionner et former des portraits de couples troublants...

Je ne connais pas le fond de sa démarche et de sa reflexion, mais lorsque j'ai vu ses photos, j'ai été saisie par l'aspect androgyne du portrait. Me revient alors, en fond sonore, la petite voix de Platon, qui dans son mythe de l'Androgyne disait que, depuis l'origine, nous sommes coupés « comme deux parties de soles », de "l'ami naturel de son cœur."

L'amour est fusion, puis fission, déchirure. Nous aspirons tous à la fusion, mais l'amour plante ses racines dans une blessure profonde et inguerissable, que nous n'aurons de cesse d'essayer de colmater, en vain.

La fusion est illusoire. Nous ne pourrons jamais faire UN. Il est peut-etre plus sage de faire TROIS: moi, l'autre et l'amour.

Cette photo me fait penser aussi que l'amour a besoin du feminin chez l'homme et du masculin chez la femme. Un homme qui se penche vers le feminin de son être est tellement plus beau et tellement plus homme...

Tout ça est un vaste débat. Bon, allez, je me laisse bercer par les anges de Bobby Neel Adams, anges "de poussière" magnifiques, dans l'écrin de la nuit...

Bites et autre univers lubriques

J'ai un gros coup de coeur pour l'univers de cet artiste Stephane Batsal qui sur son blog et  ici présente notamment ses collages représentant une serie de "bites", faits avec des morceaux de corps féminins dans les magazines.

"Cela morcèle le sexe masculin, ordinairement préservé du découpage, et plutôt présenté et représenté comme un inébranlable totem. Inébranlable totem, géant, présent, et pourtant toujours invisible, étranglé sous la soie, étouffé par les dentelles. Féminisé, tant on peut croire aujourd'hui qu'on cherche à lui faire passer toute sa masculinité. On pourrait dire : lui faire passer toute sa mauvaise conscience.
C'est dans ce devenir que je l'ai récupéré, en morceaux et déjà bien féminisé. Il s'agissait de prélever les parties les moins gagnées par les soyeux appâts, auxquels il est en train de mordre. Et de présenter un possible état des lieux d'une bite aujourd'hui. "

A voir aussi "la serie des transports lubriques" , "femmes libérées", "les formations sexuelles", "les transports lubriques" et "la serie pour une réouverture des maisons de tolérance"...

Un espace fantasmatique singulier à découvrir...

Panaché de surrealisme érotique

Martin Pudenz

Margot K Night

et ses corps démantibulés

Julien Pacaud et notamment ses 66 polaroids collages